[EVENT] Joyeux hunger games !

Joyeux hunger games !
Event

Et puisse le sort vous être favorable !

Vous vous réveillez sur une plateforme avec une seule consigne en tête : n’en descendez pas avant la fin du compte à rebours. 60 secondes pour reprendre vos esprits et jauger la situation : 24 participant.e.s et un combat à mort jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un.e.

Il faudra vite vous décider, car les soixante secondes que vous aviez, ces dernières que vous pouviez considérer comme vôtres, sont écoulées. Le gong sonore retentit à vos oreilles, vous libérant de votre plateforme.
Face à vous, une énorme corne d’abondance remplie de sacs, caisses, armes : tout ce dont vous pourriez avoir besoin pour survivre. Tout autour, c’est la montagne. A côté de vous, un lac, en contrebas une forêt de sapins. Les reliefs insondables de la montagne cachent autant de possibilités que de dangers, alors faites attention en explorant.

***

N’hésitez pas à aller relire ce sujet pour le contexte de l’event. Le plus important à retenir, c’est que votre personnage ne peut pas mourir autre part que dans l’arène : il reprendra simplement conscience comme s’il s’était juste endormi, mais gardera le souvenir de ces Hunger Games.

/!\ IMPORTANT : en dehors des capacités acquises de vos personnages (par exemple : le combat, le maniement des armes), votre personnage n'a plus de pouvoir dans les Hunger Games. Le.a seul.e ayant tous les droits et tous les pouvoirs est celui.celle responsable de votre malheur, votre maitre.sse du jeu hihi

Le sujet principal s’écrit à la suite dans ce sujet, mais si vos personnages forment des alliances, surtout en duo, n’hésitez pas à ouvrir un sujet annexe pour ne pas monopoliser celui-là.

Le gardien pourra intervenir à tout moment, sur ce sujet ou les sujets annexes.

Alors Joyeux Hunger Games, et puisse le sort vous être favorable !

@comptes principaux

Sur le papier, 23 adversaires n’avaient rien d’insurmontable. Dans les faits ? Avant même de s’intéresser à cette situation foireuse, Natasha avait un problème ; elle se sentait ralentie, comme droguée, lourde et lente aussi bien physiquement que mentalement. Normale, comprit-elle en gardant un œil sur le compte à rebours, trop rapide à son gout.
De l’autre, elle jaugeait le cercle des vingt-quatre blaireaux qu’ils formaient. Elle ne voyait pas tout le monde, mais quand même la majorité. Qui, quelle organisation aurait voulu et pu kidnapper tant de monde en un battement de paupières ? C’était l’impression qu’elle avait, qu’elle n’avait pas eu à se rendre compte de ce qu’il se passait : elle marchait, était tombée, se réveillait là sur un petit piédestal dont elle n’avait pas envie de descendre immédiatement. Elle y réfléchirait plus tard, ce n’était pas le sujet…
Ce le fut encore moins quand ses yeux se posèrent sur la dernière silhouette qu’elle aurait aimé ou pensé croiser ici. Le fils de Rogers. Pu… Son fils, qu’elle peinait encore à admettre et accepter. Cet adorable couillon blond qui semblait avoir hérité du merveilleux talent de ses parents pour se foutre dans des situations impossibles. Sauf qu’il n’avait pas l’air ravi de se retrouver dans la merde (personne ne donnait cette impression). Bon. Elle trouverait un autre moyen de les sortir d’ici. Elle trouvait toujours un autre moyen. Il fallait juste gagner du temps, assez pour pouvoir récupérer ce gamin avant qu’il ne finisse comme ses parents d’origine.
Lorsque compte à rebours tomba à zéro, elle préféra sauter en arrière et longea le cercle d’origine en courant pour rejoindre baby Rogers sans avoir à croiser trop de monde. Mais elle était en effet trop lente par rapport à ses habitudes et qu’elle ne l’attendrait pas sans qu’il n’ait eu le temps de faire une connerie.

« James ! », appela-t-elle en étant relativement convaincue qu’il ne l’entendrait pas avec la distance et au travers du tumulte qui commençait à se lever.

Exaspérée, elle leva les yeux au ciel et se résolut à rejoindre les autres, pour le meilleur mais surtout le pire. Qui sait. Elle n’avait pas vu tout le monde, peut-être que la situation était pire qu’elle ne l’avait estimée.

Joyeux Hunger GamesComment avait-il bien pu arrivé là ? D'ailleurs que faisait-il là, sur cet espèce de socle à humain. L'envie de bouger pour découvrir où, quand, quoi, comment et dans quelle boîte à chaussure était plus que forte mais ce compte à rebours et cet avertissement ne lui présageait rien de bon. Lorsqu'on est pas sûr d'atterrir dans le lit de Tim à chaque fois qu'on passe l'arme à gauche on a tendance à vouloir se méfier de ce genre d'embrouille et James savait qu'avoir du super sérum dans les veines ne le rendait pas immortel, sinon il n'aurait jamais fini avec le statut d'orphelin. En parlant de cette particularité, James avait l'impression qu'il y avait quelque chose d'étrange, quelque chose qui n'était pas comme d'habitude mais une fois encore il ne comprendrait que plus tard qu'ici il était comme n'importe quel humain de la création : incroyablement normal.

Il était tellement obnubilé par le temps qui défilait qu'il avait à peine fait attention au reste. Pourtant il aurait fallu être complétement aveugle pour ne pas voir qu'il était loin d'être seul dans cet immense guêpier. Le peu de personne à qui il avait fait attention lui semblait tout aussi perdu que lui et en même temps il n'était pas sûr qu'une fois libéré de leur pied d'estale ils se réuniraient tel des enfants de colonie de vacance pour parler de ce qui se passait. On dira que c'était son instinct qui parlait, ça et la présence d'armes bien à la vu de tous. Que devaient-ils en faire ? James aurait tellement préféré que ça soit pour qu'ils se défendent tous ensemble que pour se défendre les uns contre les autres. Naïf ? Optimiste ? Allez savoir peut-être avait-il juste peur parce que l'idée qu'il devrait se défendre contre les autres personnes présentes quitte à les blesser lui avait traverser l'esprit. Il était convaincu qu'il était incapable d'aller jusqu'à blesser gravement quelqu'un, en même temps la personne qu'il aurait pu le plus haïr dans toute sa vie n'en était pas réellement une, Ultron n'était pas humain. S'il était heureux qu'Ultron ne puisse plus blesser qui que ce soit aurait-il été en mesure de l'arrêter s'il avait été fait de chair et d'os. Il eut alors quelques secondes de battement avant de se rendre compte que le compte à rebours était arrivé à sa fin. Sans trop savoir pourquoi il suivit le mouvement sans être fixé sur ce qui l'attendrait une fois arrivé à la corne d'abondance. Il ne s'attendait pas à être si lent, c'était la première fois qu'il n'était pas beaucoup plus rapide que la moyenne. Ca avait le don de le déconcerter. Mais alors qu'il avançait il s'arrêta net en voyant une silhouette bien spécifique se détacher du reste et fonçant droit sur lui.
“Mama.. Natasha ?!”

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Joyeux Hunger Games !

ft. plein de gens qui vont mourir

Et puisse le sort vous être favorable !

Baela papillonne des cils. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Cet endroit ne ressemble en rien à ce qu'elle connait. Il faut dire qu'elle ne connait pas grand chose par ici, elle n'a pas quitté Port-Réal depuis son arrivée, cloitrée dans son lit à souffrir de sa blessure. Ce n'est que récemment qu'elle en a été guérie mais sa peau garde entre les traces de ces brûlures le long de son cou. Les brûlures s'étendent presque sur tout son côté droit mais ses vêtements cachent le reste.
Son regard sonde les environs, elle aperçoit en premier les autres personnes debout sur des plateformes similaires à la sienne. Elle ne les voit pas tous, ne les détaille pas non plus car elle n'a visiblement que soixante secondes pour comprendre ce qu'il se passe. Devant eux, une tas d'armes, sacs et de nourriture et dans l'environnement qui les entoure, elle voit une forêt, un lac et des montagnes. Si elle ignore concrètement ce qu'il se passe, elle comprend une chose : elle va devoir survivre dans cet environnement hostile. Les armes ne la trompent pas.

Lorsque le décompte prend fin, elle fait comme les autres et court vers le centre de l'arène. Ses jambes n'ont pas couru depuis trop longtemps, elle sent ses muscles tirer alors qu'elle se précipite au plus vite vers les armes. Elle verra pour le reste plus tard mais elle ne sait se battre qu'à l'épée et il lui en faut une au plus vite pour assurer sa sécurité. Elle pourrait, en dernier recours, se servir d'un poignard car son père lui a montré comment faire il y a longtemps mais elle ne pourra pas se battre proprement pour défendre sa vie avec.
Arrivée à proximité des armes, elle attrape la première épée. Elle n'a pas le choix, pas plus qu'elle n'a le temps de voir si elle est suffisamment équilibrée pour elle. Lorsqu'elle se retourne, elle voit une masse s'approche d'elle et elle se baisse rapidement pour l'éviter avant de s'éloigner en courant, sa nouvelle arme à la main. Elle est un peu lourde pour elle et elle n'est pas faite pour être prise à deux mains mais elle s'adapte. Ses doigts s'enroulent autour de la poignée, son autre main entoure la première pour supporter le poids et elle donne un coup en direction du nouveau adversaire auquel elle doit faire face. Ils entament une danse, leurs épées cognent bruyamment jusqu'à ce qu'elle se précipite contre lui pour le faire tomber à terre en appuyant tout son poids contre lui. Elle chute en même temps, roule dans l'herbe en grognant de douleur. Elle n'est pas une combattante naturellement et il y a trop longtemps qu'elle n'a pas dû s'activer car cela fait plusieurs mois qu'elle était coulée au lit.

En cherchant à se relever, elle donne un coup de pied dans l'épée de son adversaire pour l'éloigner et recule pour qu'il ne puisse pas tenter de saisir sa cheville pour la faire tomber mais il semble de toute façon trop sonné pour cela. Elle sent une autre présence dans son dos, pivote sur elle-même, son armée tendue et s'arrête net juste avant que la lame ne frappe la poitrine de Jace. Elle laisse son bras retomber en prenant une grande inspiration, soulagée de ne pas être seule dans cette galère.

« — Jace ! J'aurai pu te tuer ! »

Elle se baisse, prend la seconde épée au sol et la lui tend avant de saisir sa main.

« — On ne peut pas rester là, viens. »

La jeune dragonnière tire sur son bras, l'entraine avec elle vers la forêt pour pouvoir trouver refuge entre les arbres. Elle court jusqu'à ce qu'ils soient seuls et elle se laisse tomber à genoux en prenant une grande inspiration. Elle est à bout de souffle.

« — Putain, je n'étais pas prête pour ça. »

Elle relève les yeux vers le Velaryon et sa main lisse ses cheveux nouer en une épaisse queue de cheval à l'arrière de sa tête. Elle a encore du mal à croire que son fiancé est véritablement là, qu'il est en vie et qu'ils sont réunis quand son cœur pleure encore la perte de leur famille.

« — Tu sais ce qu'il se passe ? »

by CrimsonTulip