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could you kill me ? → ft. Chuuya [tw]

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Dazai Osamu

Dazai Osamu


Pronom irl : she/her
Messages : 37
Univers : bungou stray dogs (fin Dark Era)
Avatar : hideya tawada
Statut civil : handicapé sentimentalement parlant
Métier : faussaire ; "tueur à gages" ; en cours de recréer la Mafia Portuaire
Monde de résidence : Harlan - Night City
J'ai traversé le Léthé depuis : quelques semaines, trois max'.
Niveau & vitesse de rp : entre 500 et 1000 mots ; 1x par mois.

   
could you kill me ?

Le corps délaissé dans le canapé de cet appartement bien plus luxueux que ce qu'il avait pu s'offrir à Yokohama, Dazai fixait le plafond, les mains occupées, emplies par les morceaux de son arme. Un nettoyage qu'il a écourté, l'esprit embrumé par la beauté de cette couleur au-dessus de ses yeux. Par l'immensité. Par l'infini. Par le vide. Odasaku absent, Ango tout autant, il n'avait que l'horrible roux, avec lui, qui lui servait de chien d'attaque. Il acceptait les contrats et le roux était lancé, lâché dans la nature, amassant argent et réputation. Oh, une légère réputation. Dans des quartiers autres. Il ne faudrait pas troubler l'équilibre de leur propre quartier un peu trop calme aux yeux du brun, actuellement... L'infini, le vide. Il n'avait que faire de créer des babioles, de faux objets vendus la peau du cul aux imbéciles... Il avait plus d'ambition, celle de recréer la Mafia et pour ça, il fallait des bâtiments, des gens... Certes, certes, avec son cerveau et les muscles de Chuuya, ils sauraient conquérir n'importe quelle nation.

Mais il était trop tôt.

Trop tôt car ce monde leur était inconnu, encore. Car ces miroirs les avaient fait se perdre en un endroit... Bien inconnu, bien différent de Yokohama. Oh, ils avaient entendu parler de Tokyo mais la folie des grandeurs de Dazai l'avait ennuyé, attiré pour arriver en ces lieux, pour y élire domicile. Depuis, les deux partenaires se haïssant, vivaient ensemble. Enfin, ils se supportaient, surtout, l'un et l'autre se croisant, discutant puis se dispersant... Un appartement étant plutôt un croisement entre eux, où ils ne passaient pas trop de temps ensemble... La solitude, habitué mais ennuyé, alourdi par cette sensation... Un but, c'était la définition d'un but qui lui permettait de tenir pour le moment...

Pour le moment.

Dazai se redressait et finissait, les pièces du revolver Python sous les doigts. Quelques assemblages, quelques cliquetis... L'arme était à nouveau entière, une balle dans le barillet. Quelques tours, rapides puis arrêtés quand il claquait sur le côté l'arme, remettant le barillet à sa place, la position de la balle inconnue. Le canon sous la mâchoire, un click et rien qui ne se passait... Hormis l'ouverture de la porte, le rouquin rentrant.

"Bonsoir ! Bonsoir ? – un regard vers l'extérieur, oui, il était le soir – Le travail, comment s'est-il passé ?"

Le pistolet restait dans sa position, le métal froid caressant la peau si fine sous le menton. Rappelant à Dazai ce qui se passait sous sa tête, cette pression qui pouvait, à tout moment, lui prendre la vie. Des façons originales de se suicider, il en avait eu en tête. Il en avait pensé des diverses et des variées. Il s'était même calmé, pendant un temps, après ses quinze ans... Maintenant ? Le démon était ressorti des entrailles, aidé par cette solitude et ce manque de contacts avec ses plus proches amis.

"On se commande de la pizza, pour ce soir ? J'ai faim."

De quand datait son dernier repas ? Aucune idée... C'était comme... S'il s'était enfermé dans une sphère infinie de vide, de calme et de pensées sombres. Dazai était ainsi. Aimant ne rien faire, surtout lorsqu'il n'y avait rien de mieux à faire... Hormis, peut-être, donner un coup de main pour pouvoir tout payer ? Pfeuh, il avait bien assez les moyens – que ce soit seul ou en combinant les deux richesses du rouquin et la sienne – que pour flâner encore une dizaine d'années... Encore faudrait-il qu'il daigne utiliser son propre argent et non celui durement gagné par la limace.

Nakahara Chûya

Nakahara Chûya


Pronom irl : she/her/elle
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Statut civil : Célibataire, n'y connaissant pas réellement grand-chose en relations amoureuses... En réalité attiré par un autre homme de son âge
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Un étirement, aucune blessure, pas de sang sur les mains alors que la ruelle où il s'était trouvé avait à présent un cadavre, un être qu'il était difficile de reconnaître, mais que le roux avait tué rapidement. Il détestait et détesterait toujours la torture, ça, c'était le domaine de celui qu'il allait retrouver à l'appartement qu'ils partageaient depuis... qu'ils étaient ici.

Le chapeau remis en place, un dernier regard et il rentrait chez eux, roulant. Cette sensation de liberté, cette sensation bien différente de quand il employait sa gravité, se laissait aller en hauteur. Là, il arpentait les rues ou les murs en fonction, jusqu'à se garer, faire face à cet endroit...Ce nouveau lieu de vie.

"- Tss... Qu'est-ce qu'il aura foutu c'te fois ?"

Faisant tout comme il se devait avant de grimper, rejoindre cet appartement... Leur appartement. Dur à... Enfin, il était celui dépensant le plus au fond. Un râle, la main se posant et il ouvrait la porte jusqu'à entendre la voix de son... colocataire ? Partenaire ?

"- Ouais, b'soir... l'jour où ça ira pas, hein. C'est simple d'faire tomber quelqu'un, surtout des types lambdas."

Le regard se perdant finalement sur lui, sur l'arme et... Un soupir. Profond. ARG LUI ET SA MANIE DES TENTATIVES DE SUICIDE !

"- Tu r'tirerais pas ça de sous ta gueule ?!"

Les pas allant vers lui, les orbes bleues montrant clairement ce qu'il ressentait, lui. La main faisant en sorte de l'enlever, évitant d'appuyer sur la gâchette, ce qui était mieux. Ne pouvant pas employer son pouvoir avec l'annulateur.

"- D'puis le temps que tu n'as rien mangé, normal que tu crèves la dalle. Idiot."

La poigne, plus ferme, sur cette arme, sur celle bien plus employée par le brun que par le roux qui préférait son couteau, le corps à corps ou... renvoyer ce qu'on lui envoyait, jouer avec la gravité. Rien à voir avec le cas en face de lui.

"- T'passes commande, tu sais ce que je prends façon et... J'voudrais bien me doucher."

Même s'il n'avait pas de sang sur le corps, c'était plus fort que lui. Un réflexe... En plus de fumer quand le brun le rendait plus que dingue. S'éloignant, cette arme en main, il la faisait finalement voler pour la mettre au-dessus d'une armoire... Plus haute que le grand.

"- Et j'voudrais bien éviter d'y ajouter de la cervelle à cette pizza."

Un regard vers lui, la position presque improbable.

"- Et d'ton côté ? Hormis... Bref... Y a eu du neuf ou quoi ?"

L'aura rouge autour de lui alors qu'il se déplaçait un peu partout, s'occupant de ses propres affaires, se prenant d'autres vêtements au passage. Non. Il ne se baladait pas en boxer devant le plus jeune... Qui aurait cru qu'un jour ils vivraient ensemble, tout de même ? Il était certain que Koyo ne s'y attendait pas elle-même.

"- Personne d'autre ou j'sais pas quoi ?"

Les affaires posées, le regard à nouveau perdu sur le brun, sur cet être qui était bien plus intelligent que lui qui était la force brute, celui qui pouvait détruire les lieux sans problème s'il le souhaitait. A eux deux... Ils ne faisaient pas trembler tant de monde pour rien en réalité.

"- J'comprends pas encore totalement c't'endroit, mais bon..."

Une phrase, sortie ainsi, passant simplement la barrière des lèvres. Il était ainsi, lui. Et ça même le brun ne pourrait jamais le changer.

"- Commande, j'reviens."
Dazai Osamu

Dazai Osamu


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could you kill me ?

Encore un travail facile. Le cerveau trouvait des contrats, les muscles réglaient les affaires et il n'y avait plus qu'à demander le paiement du contrat. Enfin, le reste... Dazai n'était point idiot : s'ils voulaient engager le duo pour des petites affaires étranges, il fallait payer la moitié à l'avance. Le reste était payé après. S'il n'était pas payé ? Pour le moment, jamais ce cas de figure ne s'était produit mais le japonais prenait un malin plaisir à faire des recherches sur ces "employeurs". Le premier osant les berner aurait droit à la visite de Soukoku et se verrait retirer des intérêts à un taux impressionnant...

"Ça va. Il y a encore une chance sur cinq pour que ce soit le trou contenant la balle. Il faudrait que j'ai vraiment beaucoup de malchance... Ou de chance pour réussir mon coup, cette fois."

Le japonais faisait la moue lorsque son jouet lui était enlevé, confisqué par les mains gantées du roux : c'était qu'il était colérique. Enfin, ce n'était pas nouveau. Tout comme le fait qu'il n'avait aucun humour, ni aucune ouverture d'esprit. Si l'on pouvait parler d'humour et d'ouverture d'esprit lorsqu'il était question de tentatives de suicide en s'amusant, seul à la roulette russe.

"En plus, il paraît qu'on peut survivre à se tirer une balle ainsi. On a simplement des séquelles neurologiques. Ce serait intéressant à vivre ! Un type, ainsi, a vécu toute sa vie après s'être fait transpercé le crâne par une barre à mine. Il n'avait plus aucune connaissance des relations sociales, de la politesse... Il est mort jeune, aussi, mais bon. Pour moi, ça ne changerait rien ce genre de séquelles, ni la mort prématurée."

Ennuyé. Ennuyé car son jouet était confisqué et, à l'instant, il ressemblait à un gamin à qui l'on venait de voler la sucette tout juste achetée... Quel sadique, ce Chuuya !

"Mon estomac se porte très bien sans manger. - estomac qui se mit aussitôt à gronder, tel le T-Rex de Jurassic Park - Traître."

Dazai fixait son propre estomac en tirant toujours la tête, le regard suivant le roux qui... Mettait en hauteur son arme ! Mais c'était qu'il ne manquait pas de toupet !

"La pizza cannibale prendrait tout son sens avec un peu de cervelet et d'amygdale dessus !" fanfaronnait-il, fier de sa bêtise.

Fier de sa bêtise mais rappelé à son devoir, il se levait en rangeant ses affaires pour nettoyer l'arme avant d'attraper son téléphone pour vérifier la liste de ses contacts pour appeler la pizzeria...

"J'ai nettoyé mon arme et j'ai observé la beauté de notre plafond. Tu avais remarqué qu'il était parfaitement blanc, pas une seule différence au niveau de la peinture. - peut-être était-ce pour ça qu'il avait envie de refaire la peinture avec une couleur plus carmine ? - Et personne. Ni Ane-San, ni Odasaku, ni Ango... Personne."

Si Odasaku était là, il ne serait pas enfermé avec le roux. Ah, ça, non ! Il pouvait rêver pour que la cohabitation se perpétue si son meilleur ami se ramenait ! Non mais, il ne fallait pas être complètement dingue, là... Il lui faisait signe de la main, le jetant presque au lavage, et passait rapidement l'appel pour commander leur repas du soir, Dazai observait les rues de cette nouvelle ville, pleine de mystères mais qu'il appréciait particulièrement du fait de son environnement des plus agréables pour un jeune homme attiré par les noirceurs, tel que lui...



Nakahara Chûya

Nakahara Chûya


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Une main glissant dans la tignasse rousse, dans cette teinte appréciée au Japon et dépréciée souvent ailleurs... Mais l'ainé de Soukoku n'en avait que faire, surtout au vu de son caractère de feu, de ce caractère qui faisait qu'il agissait plutôt que d'attendre. Cela lui permettait d'éviter d'avoir un cadavre dans le salon de l'appartement qu'il partageait avec... Le suicidaire qui tentait de finir en le dit cadavre.

"- J'm'en tape. Comme si j'allais t'laisser jouer ainsi avec ta vie."

Un élément précieux pour le plus petit, un élément qu'il avait appris à prendre "soin", même s'il était encore maladroit parfois. Une vie, tout le monde n'en possédait qu'une, même lui avec cette déité bloquée en son corps.

"- J'veux pas savoiiiiiir !!!"

Pourtant il avait écouté l'explication jusqu'au bout, malgré la moue effectuée, les yeux roulant. Un vrai gamin accro à un élément dangereux... le goût du risque ou de la mort était peut-être un peu trop présent chez le brun. Un rire, naturel, en entendant l'estomac.

"- Mon oeil, ouais ! Si tu mangeais c'que je prépare aussi au lieu d'tirer la tronche à chaque fois comme si j'allais t'empoisonner ! J't'ai déjà dit que c'pas la méthode que j'emploierais pour buter quelqu'un."

Un regard vers l'arme posée plus haut, un étirement et un "urg" à l'énonciation de ce nom, de cet élément. Non. Ce n'était pas pour lui du tout... IL NE VOULAIT MEME PAS IMAGINER ! Il allait finir par être dégoûté à ce rythme et ne pas vouloir, lui, manger... Problématique au vu de sa journée tout de même.

"- Mais qu'est-ce que t'es con, quand tu veux"

Une remarque tout simple en réalité... Il voulait tout sauf ça. Pourquoi fallait-il que ce soit si complexe entre eux deux ?

"- ... J'm'amuse pas à reluquer le plafond, y a bien mieux d'façon à niveau d'yeux. Et si j'y vais, t'sais bien que c'est parce que je râle."

Boude en fait... mais ce n'était qu'un détail. Oui, le roux se mettait au plafond quand son colocataire le cherchait de trop et qu'il en avait marre et alors ?! Fuyant pour se laver, oublier ce moment où... Il avait senti son coeur serrer, il fermait les yeux sous l'eau. Sous cet élément qui lui faisait également oublier le sang, même s'il n'en avait pas eu sur lui, ce côté psychologique...

"- M'soule... Bien sûr qu'il aurait préféré quelqu'un d'aut' qu'moi..."

Un coup contre la paroi. Il n'était pas dupe... Oda ou Angô... Voilà ce que le brun aurait préféré et non pas avoir l'autre Exécutive dans les pattes. La mâchoire se serrait. Il le savait... Cela l'énervait... Heureusement qu'il n'avait pas activé son pouvoir sous peine de pulvériser le mur ou de faire voler de l'eau...

Hm... Cela lui donnait envie d'asperger le brun... Mais peut-être une mauvaise idée.

"- Oh et puis merde. J'changerai pas pour lui, comme lui il continuera sûrement ses débilités. Alors..."

Sortant de la douche, activant son pouvoir, touchant de l'eau tombant, la faisant flotter un peu plus loin avant de tout couper, de se sécher tout en terminant de se changer, de s'habiller. Un regard... Au pire, il filerait dans sa chambre pour sauver sa peau. Enfin... Il pouvait aussi passer par la fenêtre tant que le "cerveau" des deux ne lui sautait pas dessus.

Sortant enfin, il n'attendait pas. Mettant la sphère aquatique au-dessus de la tête de l'autre être présent et faisant littéralement tomber l'eau sur lui. La langue tirée, les bras se croisant alors qu'il restait dans l'encadrement, un sourire narquois présent.

"- M'étonnes qu'tu l'aies pas vu venir."

Oh. Il se doutait du risque de "mort", mais tel le jeune adulte qu'il était... Il avait envie de s'amuser et, accessoirement, ennuyer l'autre être vivant avec lui... Depuis quand ne l'avait-il plus fait ? L'aura rouge restait présente même si inutile face à l'annulateur... Le rouquin se repassant les rares moments de normalités qu'ils avaient eus... mais qu'est-ce qui était réellement normal au vu de leurs vies ?

Même s'il devait éviter de littéralement reluquer celui qu'il avait trempé de la tête au pied. C'est qu'avec sa bêtise tout collait... et pourtant... Pourtant, il gardait ce sourire, fier de lui malgré tout... Fier et en même temps...  La tête se secouant. Non, non, non. Colocataire, partenaire de travail. C'était tout... ils n'étaient même pas... juste amis après tout...

Ce qui était tout aussi douloureux que de se dire qu'on allait sûrement le sentir passer verbalement ensuite. Physiquement ? Les deux savaient parfaitement lequel des deux gérait le mieux, même si le brun avait tout de même pris l'habitude de certains coups et les évitait aisément.
Dazai Osamu

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could you kill me ?

Jouer avec sa vie. C’était la sienne, pas celle du roux ! S’il voulait se l’enlever d’une façon des plus originales, le roux n’avait pas le droit, ni l’autorisation de se plaindre et de déposer une requête allant contre les tentatives de suicide ! Au mieux, s’il le faisait, Dazai utiliserait le papier comme litière pour chat – s'ils en avaient un -. La vie n’avait pas réellement de valeur aux yeux du brun... Ce n’était qu’en connaissant le roux, en passant un peu de temps avec lui, qu’il s’était dit que, peut-être, il fallait donner une chance à ce temps passé sur Terre. Ce roux qui avait pourtant toutes les raisons du monde pour se dire que ça n’avait aucun sens, que les humains jouaient assez avec la vie des uns et des autres pour créer des humains artificiels. Il en était la preuve : indécis entre ce qu’il était, ce qu’il n’était pas, sa nature indécise...

Pourtant, cela ne te ferait pas de mal d’avoir un peu de culture générale. Ça m’éviterait d’avoir un imbécile à mes côtés.

Il roulait des yeux après que son ventre n’ait montré son mécontentement, n’appréciant pas être oublié tant de temps et de ne recevoir aucun aliment - physique ou solide – pour le remplir, même un minimum. Le poison, ça tombait, c’était lui qui empoisonnerait le plus petit et pas l’inverse. Dazai avait une moue dégoûtée quand il parlait de ses plats, certes, il cuisinait bien mais il n’avait aucunement l’intention de subir les milles et une vantardises de son partenaire ! Se retenant de tirer la langue, dans un mouvement des plus matures qui soit, il fanfaronnait plutôt en essayant de dégoûter le roux de la pizza... La réponse venant aussitôt, ce qui faisait rire le brun :

Tu viens de le découvrir ?!

Il demandait ensuite sa journée et, de la façon la plus honnête, le nouveau faussaire répondait. Il n’avait rien fait à part perdre son temps... Quoi de plus normal pour le type à peine majeur ?

Ouais, chaton qui boude... C’est chiant de te courir après pendant que tu roules sur le plafond. Surtout que tu as pété le balais !

Quand il partait enfin se laver, Dazai passait la commande de leur repas avant d’aller s’isoler pour observer la ville qui s’étendait sous ses pieds, n’attendant qu’à être conquise par l’ancien héritier de Mori. Bras croisés, il ne se doutait pas de ce qui se passait dans la salle de bain, bien trop égoïste actuellement que pour s’occuper des sentiments d’autrui, surtout de cette idiote de limace. Il ne savait pas ce qui se préparait dans son dos... Non, tout ce qu’il ressentait, c’était ce vide lancinant. Ce vide qu’il avait oublié pendant quelques minutes en ennuyant et en provoquant le plus âgé des deux... Mais le plus petit.

Jusqu’à l’inondation. Enfin, inondation... Plutôt des intempéries qui ne concernaient que la brun...

Qu-… Comment ?

Étonné, surpris... Trop concentré sur la contemplation de la ville, il en avait totalement oublié l’immaturité qui ne cessait de croître en grandissant chez le rouquin. Il se tournait, la chemise complètement trempée, le tout collant au corps et aux bandages... Ce qui était des plus désagréable. Même en étant habitué à se jeter dans l’eau ou dans d’autres matières poisseuses tout habillé et bandé.

Oh. Tu trouves ça marrant, c’est ça ?

Dénué de pudeur, il se débarrassait de sa chemise en grognant. Il allait voir... Dazai n’allait pas laisser cette attaque impunie et le roux avait intérêt à courir très vite – et il le pouvait, vu son pouvoir -.

Tu ne sais pas ce qui t’attend. Si j’étais toi, je dormirais avec un œil ouvert car ce sera terrible et tu ne t’y attendras pas.

Le ton était froid, sec... Et ce, sans aucun doute, à cause de ce jeu puéril qu’avait déclenché le roux. Mais il allait voir celui qui pourrait mettre l’autre dans une situation des plus embarrassantes. Ce n’était pas les possibilités qui lui manquaient, ou les idées... C’était comme s’il avait été programmé à la naissance pour emmerder son homologue roux...

Sa première mission ? Se changer. Sans un regard, ni un mot pour Chuuya, il se rendait dans la salle de bain... Il prenait son temps pour essorer un maximum les vêtements, espérant que le roux ait tout de même eu l’idée de nettoyer le sol. Quoique... Vu ce qu’il lui réservait, il avait intérêt à se préparer de nettoyer beaucoup de dégâts et à éponger le sol de ce qui allait encore tomber dessus ! Après s’être occupé de ses vêtements, c’était au tour des bandages et Dazai préférait ne pas en remettre pour se vêtir d’un jogging et d’un tee-shirt - à lui, parce que ceux du roux étaient trop petits -…

Puis c’était le moment de la vengeance.

Attrapant la mousse à raser et en mettant une bonne dose dans sa main, il retournait l’air de rien là où se trouvait le roux.

Tu as nettoyé ton bordel, j’espère ? sifflait-il entre ses dents pour attirer l’attention du roux.”

Pendant quelques secondes, celui-ci décidait d’être... Comme absent. Quelle agréable attention de sa part que de lui permettre d’asséner son coup plus facilement ! Sans attendre la moindre réponse, il se mettait bien face à lui et lui claquait la main pleine de mousse sur le visage, un sourire en coin s’affichant sur ses lèvres :

Perdu, mon chien !

Nakahara Chûya

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La raison ayant fait que le balais était mort ? Simple. Le brun l'employait pour le toucher quand il était hors d'atteinte. Il avait bien fallu qu'il trouve une solution pour ne plus se casser la gueule.

A présent... il se demandait si il avait bien fait de l'emmerder. Le timbre froid et sec se faisait entendre dans la pièce et le roux eu un léger frisson qu'il camoufla. Il avait beau avoir eu diverses missions avec le brun, une telle sonorité le mettait parfois mal à l'aise... parce que tout était possible malgré tout. Il n'était pas idiot...

Pourtant, il gardait cet air narquois, cette bouille de gamin fier de lui. Il ne montrerait rien. Encore moins la souffrance qu'il pouvait ressentir en se disant que peu importe l'approche... son lien avec le brun ne changerait sûrement jamais. Pas plus qu'avec une plante verte et encore... cette dernière serait sûrement employée pour une tentative de suicide, là où lui... n'était que les muscles de Soukoku.

"- Ouais, ouais, j'vais ranger c'tait prévu façon t'sais."

Il n'avait juste pas prévu de laisser son regard se perdre discrètement sur le brun. Un brun qui allait... allait... un bug dans le cerveau du rouquin. Mince... ne pas imaginer... rester calme et au minimum s'occuper de son déli... qui le faisait tout de même sourire.

Ce n'était pas grand-chose pourtant...mais cela lui faisait aussi du bien de juste se laisser aller. Il était ainsi. Impulsif, préférant faire ce qu'il avait en tête plutôt que de s'en vouloir éternellement de ne pas avoir osé... même si pour une chose... il savait cela impossible.

"- Tsss... j'suis quedalle pour lui d'toute façon"

Il n'avait aucune idée de ce que pouvait préparer le brun. Aucune idée de ce qu'il ferait, de la sentence et pourtant... une part de lui était tout de même heureuse.

Il n'y avait pas que du négatif... et puis, il avait réagi, non ? Même si ce fut froidement... c'était une réaction. Il n'entendit pas le son, la voix sifflante... il ne se rendit pas directement compte de ce qu'il se passait. Jusqu'à sentir quelque chose de froid en plus de la main de Dazai. Revenant à lui - et plus à ce qu'il avait en tête - il fixait, dubitif, son colocataire avant de tirer une tête dégoûtée.

Il en avait eu dans la bouche et c'était...

"- Burk !"

... un mot simple pour résumer alors qu'il passait une de ses mains dans la mousse, en retirant assez pour voir, respirer et ouvrir la bouche sans soucis.

"- J'suis pas ton chien !"

Sauf que l'impulsif qu'il était... lui mettait également de la mousse à raser sur le visage. Profitant de sa vitesse avant de vouloir reculer...

Vouloir...

Il n'avait pas prévu qu'il allait glisser et embarquer le plus grand avec lui, le bloquant contre le mur et lui mettant de la mousse à raser ailleurs.

"- Merde. C'tait pas prévu ça."

Son coeur avait beau battre plus vite, il savait qu'il était le seul à ressentir ça. Rien. Il n'était rien pour celui recréant la Mafia Portuaire en ce monde. Alors une fois plus stable, il se décollait, souriant narquoisement, camouflant le reste.

"- Mais j't'ai rendu ta mousse !"

Il filait plus loin, rouquin qui ne put s'empêcher de rire pour une fois. Un moment de légèreté... même si son colocataire et partenaire pouvait lui faire froid dans le dos parfois. Même si il devait camoufler diverses choses en lui.

"- C'tout ? Je m'attendais à mieux comme vengeance venant de toi !"

La langue tirée et... une moue. Merde. Il avait encore de la mousse à certains endroits, le goût étant juste affreux. Il faisait genre... essayant de camoufler les battements de son coeur, la gêne que lui avait pu ressentir. Sérieusement... pourquoi ne pouvait-il pas juste espérer être vu comme un ami... ? Pourquoi devaient-ils... toujours rester distants ou emmerder l'autre pour certaines réactions.

"- On doit r'sembler à la représentation du Père Noël avec toute cette mousse"

Filant, à nouveau, dans la salle de bain pour prendre un gant et retirer les éléments indésirables... il avait l'odeur dans les narines et... une envie d'éternuer en prime qui vint juste après.

Même si il se doutait que si vengeance il y avait à nouveau... ce serait terrible à force, il se sentait un peu plus léger. Ils s'emmerdaient l'un l'autre et pourtant... cela faisait du bien.
Dazai Osamu

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could you kill me ?

C’était que la sensation de bandages se collant à la peau, ce n’était pas des plus agréables ! Ça grattait, ça irritait, c’était une réelle douleur et, pour lui, ce n’était pas une grande joie. Il détestait tout ce qui était proche ou éloigné de la souffrance. Certes, certes... Il voulait se tuer. Il voulait se suicider. Mais souffrir ? Ah, ça, non, pas du tout ! Il ne fallait pas exagérer... Enfin changé, c’était sa vengeance qu’il voulait ressentir ! Ce sentiment d’achevé ! De réussi ! Armé d’une bonne dose de crème, il s’était approché de Chuuya. Sans savoir pourquoi le roux était complètement à l’ouest... Il profitait tout simplement de cette absence pour lui exploser la mousse à raser sur le visage, l’étalant correctement.

Ça t’apprendra ! riait-il, le sourire en coin.”

Il haussait un sourcil, ayant retiré aussi le bandage et la gaze sur son visage suite à cette douche inattendue. Avait-il encore oublié ce pari qu’il répétait, encore et encore, qu’il n’avait pas gagné, qu’il avait triché - avant de perdre sur celui qu’ils s’étaient donné par rapport à l’affaire Randô - ? Il était son chien.

Oh, si, un petit chien de berger ! Ou un cocker vu ton roux et ta taille ! chantait-il, dodelinant de la tête.”

Son regard s’assombrissait lorsqu’il recevait, à son tour, de la mousse à raser sur le visage. Ah, oui, la guerre était déclarée... Surtout lorsque son dos rencontrait violemment – enfin, violemment, tout était relatif, Dazai avait un peu des airs de dramaqueen - et que la tête du roux s’écrasait sur son torse. Eh bien, il pouvait encore se changer et se nettoyer...

Tu vois, un chiot. Tu es aussi maladroit qu’un chiot.

Mais une étrange sensation au niveau du torse. Oh, ce n’était pas un mal physique. Tout du moins, il l’espérait. Cela ne venait pas de la chute du nabot contre lui car il n’avait mis assez de force dans ce coup – qu'il ne vienne pas dire que c’était entièrement la faute du hasard, il savait bien que le roux avait ses moments de petit fourbe -. Une douleur. Un boum plus fort. Ce qui fit froncer les sourcils du japonais, perdu, déboussolé avant de sentir que tout était revenu à la normale. Étrange...

Ahah, très malin. Tu sais que cela va me donner envie d’être encore plus perfide et sournois pour me venger de ta “terrible” vengeance ? sifflait-il en roulant des yeux, essuyant son visage de la mousse. Peut-être que la vengeance est déjà en marche et qu’au lieu d’avoir ta pizza habituelle, elle aura un petit bonus nommé : piment d’oiseau ?

Du bluff. Mais on savait la petite folie présente au coin de l’esprit du Mafieux. Chuuya ne pouvait donc pas être certain qu’il mentait ou qu’il disait la vérité. Fier de ce que cela devait faire dans l’esprit du plus vieux, il fredonnait une chanson de chez eux, nettoyant la mousse tombée au sol et utilisant l’évier pour nettoyer son visage ainsi que son tee-shirt.

Alors, déjà : tu es petit, le Père Noël est grand et gras.

Ils étaient dans des pièces différentes et lui, il était là. Dans la cuisine. Le regard posé sur l’évier, sur ce robinet. Le regard perturbé par cette simple sensation. Voilà qu’il tombait malade. Ça ne pouvait être que ça... Une maladie étrange et invasive. Ils étaient dans un monde qu’ils n’avaient jamais côtoyé, ni foulé du pied. Il pouvait donc y avoir des virus qu’ils ne connaissaient pas et que leur corps ne supportait pas...

Dazai haussait les épaules... Jusqu’à entendre la sonnette. Le brun attrapait le portefeuille dans le manteau de Chuuya et filait au bas de l’immeuble. Juste le temps de payer avec l’argent du roux et il remontait avec les deux cartons à pizza... Qu’il déposait sur la table de la cuisine, souriant, comme s’il était fier, d’avance, du petit ajout qu’il avait fait dans la commande de son partenaire de mission.

Je te conseillerai de préparer du lait et ne pense pas à prendre la mienne, j’ai pris celle que tu n’aimes pas.

Nakahara Chûya

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Pourquoi avait-il fallu qu'il glisse ? Qu'il se retrouve contre le brun de cette manière ? Chûya ne voulait absolument pas le plaquer au mur, de base... De toute façon, il se doutait que cela ne ferait rien à Dazai. Même pas amis, juste liés parce qu'ils vivaient sous le même toit et formaient Soukoku. Juste la "haine" entre eux.

Une haine bien étrange.

Un râle en l'entendant, chiot, chien... le tout l'agaçait
Il n'était pas cela !

"- J'ai juste glissé, bordel. J'serais jamais ton chien !"

Ja-mais. Cela lui faisait montrer les dents d'ailleurs avant de se diriger vers une autre pièce.

"- Comme si j'le savais pas, Dazai."

Effaçant comme il pouvait la mousse, l'image de l'autre jeune homme contre le mur lui revint brièvement. Il devait être le seul à se mettre dans cet état, le seul à... à quoi ? L'eau passait, repassait. Pourquoi son coeur se serrait-il à chaque fois ?

"- Et Ane-San n'est pas là pour lui poser la question..."

Un souffle. Un roulement d'yeux. Une moue...

"- 'del ! Mais j'ai la dalle !! T'vas quand même pas..."

Un arrêt. Si. Il en était capable, c'était ça le pire... sauf que le roux était affamé après sa journée, avait besoin de se nourrir. Et si il n'avait pas le choix... un "urk" quitta ses lèvres : la peste ou le choléra en guise de repas si il mettait vraiment du piment en plus...

"- Tu vas pas m'comparer à un lutin quand même ?!"

Petit...et pouvant râler d'après la légende même si ils devaient amener le bonheur aux enfants avec les cadeaux... tout lui en fait. Les coudes sur l'évier, l'envie de se mettre hors de portée durant quelques instants.

Mettre de côté ce qu'il souhaitait réellement... il n'avait pas le choix... Jamais il ne serait autre chose pour Dazai qu'un chien ou futur chien... parce qu'il ne l'était pas.

Le son, lointain, et le bruit de pas du plus grand. Un regard, rapide...

"- J'suis mal."

De petits mots pour tant de choses avant de tout fermer dans sa salle, d'entendre la remarque ensuite quand le brun était de retour. Une nouvelle moue, même si pour sa survie il préférait en prendre.

Une fois mais pas deux...
Son corps se souvenait encore des effets lorsqu'il avait eu la mauvaise idée de tout manger avec un tel aliment.

"- Rah... j'arrive même pas à savoir s'tu bluffes ou pas"

Un rapide regard vers lui... oui, dès qu'Oda ou Angô arriverraient, il le laisserait seul ici. Il n'en doutait pas... il...

Une nouvelle fois son coeur se serrait. Il le cachait en ouvrant les cartons, s'asseyant et tirant la tête. Il aurait dû prendre toutes les bouteilles de lait par sécurité... et son colocataire avait réellement peis celle qui ne passait pas.

Un souffle, léger.

"- J'vais finir par m'ruiner l'estomac"

Un autre regard, le bleu brillant pourtant légèrement. Il râlait et une part de lui savourait de tels instants, moments.

"- J'ai beau l'avoir cherché,j'regrette pas"

Sa langue si par contre et ce en avance. Il n'avait pas encore mordu dans sa pizza... pour le reste, pas du tout. Même si un élément était imprévu... même si...

"- Va bien falloir qu'je me lance..."

Sur la pizza. Pour tout ce qui avait trait aux sentiments humains c'était impossible. Il préférait donc mordre dans une part quitte à en avoir les larmes aux yeux, quitte à y laisser le goût.

Oublier ce que son coeur avait pu faire... refouler. C'était une obligation... parce que le roux ne savait pas ce que le brun ferait en découvrant qu'il y avait ne serait-ce qu'une légère attirance. L'emmerder ? Partir ? D'autres choix bien moins agréables ? Tous les scénarios venaient dans sa tête.

"- J'te hais"

Des mots simples à dire alors qu'il tirait la langue, qu'il avait vraiment envie d'abandonner e pauvre aliment. Sauf que cela ferait bien trop plaisir à Dazai... alors il prenait sur lui... en se disant qu'il avait une chance sur deux pour être malade après.
Dazai Osamu

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could you kill me ?

C’est vrai. Tu as tout à fait le physique d’un petit lutin. Enfin, d’un lutin plus petit que la moyenne, même. Demain, je te trouverai un chapeau aussi petit que toi et pointu.

Dazai ne voyait pas le mal être poindre dans le comportement de son partenaire. Non, aucunement. En fait, soyons honnêtes, il s’en fichait bien. Pour lui, Chuuya était un être invincible. Un être fait de force et d’impulsivité qui ne pourra jamais être mis à terre. Alors, s’inquiéter pour lui n’était pas tout à fait ce qu’il prévoyait de faire dans sa journée. Au contraire, s’il avait des états d’âme, qu’il se trouve un psychologue car le brun n’avait aucune subtilité en matière d’émotions et, pire encore, il les comprenait à peine, ne sachant même pas ce qu’était la vraie joie - même s’il la vivait aux côtés de ses deux amis -.

Lorsque les pizzas arrivèrent, il fut bien assez gentil que d’aller les chercher – c'était aussi pour être sûr que c’était le petit qui allait payer – et de revenir avec. Les tenant comme des trophées jusqu’à la cuisine où il les déposait. Il vérifiait le contenu des cartons et disposait chacun devant celui qui allait avoir le plaisir – ou l’effroi - de déguster la pizza - piégée ou non – dans cette petite boite. Il voyait ce lait préparé : il était tombé dans le bluff. Il savait qu’il était possible que Dazai ait commandé ce genre de pizza exprès... Peut-être qu’un jour, il finirait par arrêter de croire aux imbécilités que pouvait lui faire avaler le brun ? Ou pas.

Tu te le ruines déjà avec toutes les saletés que tu peux manger.

Dazai, lui, se mettait à manger tandis que son comparse semblait, encore et toujours, perdu entre le risque ou tout simplement, le jeun. Mais il le connaissait : aucun défi ne pouvait faire reculer le roux. Même s’il avait demandé la pizza la plus épicée, il aurait mangé et s’en serait rendu malade. Ce n’était pas comme s’ils l’avaient déjà vécu.

On verra quand tu auras fini et que tu seras en train de hurler aux toilettes car ça te brûle le colon, si tu ne regrettes pas.

Pour lui, il se rendait compte que la drôle de sensation était disparue. Étrange, plus qu’étrange même. Peut-être une petite allergie, il n’en savait rien. Il n’avait qu’à faire plus attention durant les prochains jours, faire attention à son état... Le brun mangeait et souriait en coin en l’entendant dire qu’il le haïssait :

Owh, je savais que nos sentiments étaient réciproques, nabot !

Un léger ricanement, lui qui savourait sa pizza... Avant de pouffer de rire quand le roux se mettait enfin à manger cette pizza qui n’était aucunement piquante. Il faillit même s’étrangler avec son morceau ! La part de pizza en sécurité sur le carton, il continuait de pouffer, plus que fier de sa bêtise :

Si tu avais vu ta tête, on aurait dit que tu étais prêt à perdre ton âme. - il se calmait petit à petit, se tenant alors droit, fier comme un paon - Ne joue jamais avec moi, tu sais très bien qui est le perdant des deux.

Puis comme s’il était nécessaire de préciser :

Tu sais qu’il serait bien plus gratifiant, pour moi, de ne pas te prévenir et de te voir goûter aux épices alors que tu ne t’y attendais pas. Voyons, je pensais que tu me connaissais comme personne !

Nakahara Chûya

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"- Ta. Gueule !"

Non, il n'avait rien à voir avec un lutin. Rien, du, tout. Il se retenait de le hurler pour les voisins, tirant la tête sur le coup. Le pire ? Pour l'ennuyer, le brun serait capable d'aller le chercher ce stupide bonnet de lutin. Un roulement d'yeux, il se portait à merveille ! Cela n'allait quand même pas être celui qui... était dans la même pièce que lui, qui allait lui faire des reproches par rapport à ça !

"- T'fais chier. J'mange pas qu'des crasses, j'te signale !"

La tête bougeant, les mèches rousses également. Des mèches qui poussaient petit à petit... Avec lesquelles il s'amusait assez souvent. Pourtant les orbes bleutées ne quittaient pas la pizza, une moue. Encore.

"- La faute à qui si j'ai dû ?!"

Un grommellement. Allait-il tenter ou... pas ? Il hésitait quand même, même si. Son estomac lui rappelant qu'il n'avait pas encore mangé. Osant enfin, entendant la réponse à son "je te hais" et fixant le brun. Une haine mutuelle, une haine toujours présente...

Haine ou autre chose ? Le rouquin tablais naturellement sur le premier élément, ne voyant pas ce que cela pourrait être d'autre en réalité. Une morsure, un soulagement interne alors que le brun se... foutait littéralement de lui. Heureusement qu'il se tenait, sinon il se retrouvait la tête dans sa pizza.

"- Tsss. L'nabot t'emmerde, 'spèce d'accro aux suicides momifié."

Des piques, encore et encore. Un nouveau serrement. BORDEL. La poigne se serrant, il avalait sa part sans faire attention, mangeant, restant concentré sur ce simple élément. Un regard en l'entendant, un haussement de sourcils amusé.

"- Ah ouais ? On parie qu'je gagnerais jamais ? J'suis sûr que je finirai par l'emporter sur quelque chose contre toi, même à un de ces petits jeux puérils !"

Parier... Parier quoi ? Sérieusement, pourquoi lâchait-il ça ?

"- T'fais chier. T'es tellement capable d'bluffer même pour ça qu'na, j'étais pas sûr d'moi. Cela ne veut pas dire qu'j'te connais pas assez, idiot de Dazai."

Les orbes bleues se plongeant dans le rouge quelques instants.

"- Mais ouais. Un jour, j't'aurais et l'perdant ce s'ra pas moi !"

Même s'il ne voyait pas comment vaincre un génie... Non parce que c'était assez compliqué tout de même. Un regard vers la pizza qu'il n'appréciait pas, un sourire en coin. Chieur comme son vis-à-vis... Il n'avait aucune honte à croquer dedans, faisant la moue tout de même ensuite.

"- Ouais, na. J'aime toujours pas. Qu'est-ce qu'tu trouves à cette pizza ?"

Pourtant le sourire fier revenait alors qu'il avançait sur la sienne, avançait. Narquois, tel le gamin qu'il restait au fond de lui, il se focalisa sur le mur en face de lui.

"- Deux mois. J'te prouverai en deux mois qu'j'peux t'battre à un truc !"

Le regard allant à nouveau vers le brun, les bras se serrant... l'impulsivité bien trop présente pour réfléchir correctement.

"- Et si j'me rate, bien. T'l'auras vraiment cette victoire et j'le serai vraiment, ton stupide chien !"

... Sauf qu'il aurait dû réfléchir avant de lancer tout ça. Réfléchir réellement ou mettre une durée plus longue... Parce que le cerveau ne lui faisant comprendre sa bourde que bien après... Et il était trop tard pour revenir sur ses paroles. Qu'est-ce qu'il avait encore foutu bon sang ?

"- Enfin sauf si t'as peur d'perdre, toi."

Intérieurement ? Oh, il n'en menait pas large. Il tentait juste de garder bonne figure devant le brun... En en rajoutant une couche. BRAVO CHÛYA ! A ce rythme tu allais... Le roux retourna sur son repas, faisant genre qu'il était sûr de lui, mais au fond... Les chances de vaincre Dazai de manière stratégiques étaient minces... Réellement minces... Le "Merde, merde, merde" tournait dans sa tête alors qu'il terminait sa part, tentant de changer de sujet rapidement tout de même.

"- Au fait, t'as une mission pour moi d'main ou pas encore ?"

Histoire de savoir, de se concentrer sur autre chose que sa boulette.
Dazai Osamu

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could you kill me ?

Handicapé. Mais pas physique. Il n’était pas un homme se voyant réduit dans sa mobilité. Ou mental. Son cheminement mental était lisse, sans accro. Il fonctionnait même un peu trop bien. Non, Dazai était un handicapé des sentiments. Un handicapé sentimental. Dans cette vie, il cherchait sa place et une raison de vivre, un poids à cette vie qu’il voyait à peine comme valant le coup d’être vécue. L’amour, la joie... C’était abstrait. Il les observait chez les autres, il se voyait être un peu plus heureux en présence d’Ango ou d’Odasaku... Il s’amusait avec ses jeux-vidéos. Mais la tristesse ? Il ne connaissait pas. La haine ? Pour lui, c’était ce qu’il vivait avec Chuuya, ces moments où ils n’arrivaient pas à se supporter, puis il y avait des moments où ils se chamaillaient comme deux gosses, deux adolescents n’ayant pas vécu ce qu’on appelle l’enfance, comme n’importe quel autre être humain.

Je tiens à signaler que là, je ne porte pas de bandage. Crétin.

Les insultes étaient naturelles entre eux, elles volaient avec facilité et ils se cherchaient. Ils se cherchaient tout en ayant une forte confiance l’un en l’autre, étrange. Au mot parier, la curiosité du jeune homme était piquée et il levait les yeux vers le rouquin. Un sourire suffisant s’affichait sur ses lèvres.

Je parie quand tu veux. Tu sais très bien que tu seras toujours perdant face à moi.

Le bleu dans le rouge, la “menace” du pari était ancrée dans l’esprit du brun. Il voulait parier ? Parions, se disait-il. Il avait toujours une récompense qui lui était due, celle que le roux continuait de refuser, de contester la réelle victoire du japonais. Il se fichait bien de voir sa pizza être volée - de toute façon, le roux ne l’aimait pas, pourquoi se faisait-il souffrir ainsi ? -… Il réfléchissait à ce potentiel pari en dégustant son propre repas :

C’est toi qui n’a pas de goût. soufflait-il en réponse, l’esprit ailleurs.”

C’était le roux, au final, qui continuait de creuser. De se créer un fossé, pire : une tombe où il finirait tout simplement enterré après avoir perdu – encore une fois – face à Dazai. Deux mois ? Si facile, si long aussi... Deux mois, c’était une durée assez longue pour qu’il finisse par oublier le pari et dire à Dazai qu’il n’avait jamais été question de cela.

Tu l’es déjà, je te dis d’accourir à tel endroit pour attaquer, tu le fais, Kiki.

Mais là... Il ignorait même ce sujet important, celui du travail. À la place, le brun sortait son téléphone et se mettait à tapoter. À tapoter quoi ? Un contrat, tout simplement. Ainsi, Chuuya ne pourrait inventer un potentiel Alzheimer dans quelques mois ou qu’il a tout oublié... Bref. Dazai préférait assurer ses arrières. Ainsi, le papier était écrit de façon officielle, mettant l’enjeu : que Chuuya réussisse à gagner face à Dazai à n’importe quel jeu ou pari dans une durée de deux mois. Si le roux perd, il devient le chien, à vie, du brun. S’il gagne, c’est l’inverse. Il prenait même la peine de noter la date exacte de la fin du pari et de l’heure en arrondissant à l’heure supérieure ! Plus précis et plus officiel, il n’y avait pas.

Grâce à l’écran tactile, il signait avec un “lu et approuvé”, puis glissait le téléphone vers son partenaire.

Deux mois. Jour pour jour, heure pour heure. Si, ô grand jamais, il arrivait que tu gagnes, je serais ton chien pour la vie. Tu me dis d’aboyer, j’aboierai. De m’asseoir, pareil. Mais si tu perds, c’est toi qui feras mes quatre volontés, tu as compris ? disait-il, déjà fier en avance de sa victoire et de son futur chien. Et pour éviter que l’on se plaigne ou qu’on plaide l’amnésie partielle, tu vas aussi signer ça, je le mets en PDF et on l’aura tous les deux sur notre boite mail.

Finissant sa dernière part, Dazai souriait... Non sans retenir une dernière provocation :

Sauf si... Le trouillard, en fait, c’est toi.

Nakahara Chûya

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Un pacte avec le Diable, voilà ce qu'il avait fait... Mais le roux ne pouvait pas changer d'avis soudainement, juste dire qu'il s'était trompé, qu'il aurait dû la fermer. Trop arrogant, sûr de lui... Même s'il savait parfaitement qu'il perdrait face au plus jeune, même s'il savait que cette histoire risquait de mal se terminer au vu de ce que faisait le brun...

Dans quel merdier avait-il foutu les pieds ? Il n'avait d'ailleurs pas la réponse à sa question, le fixant, les bras croisés, fronçant les sourcils.

"- L'crétin t'emmerde !"

La douceur même... Pourquoi devait-il se montrer aussi radical dans ses propos avec Dazai ? Comment se faisait-il qu'il se montrait bien plus calme avec d'autres ? Les dents mordillaient l'intérieur de sa joue alors qu'il ne le quittait juste pas des yeux. Ce dernier en train de tapoter sur son téléphone... Que faisait-il encore ?

Une sensation désagréable s'emparant du roux. Réellement dans la merde jusqu'au cou. Avalant la fin de sa propre pizza, un autre regard vers celui qui... Qui allait réellement profiter de la situation en fait. Il était réellement en train de faire un... Mais non... Il retenait l'envie d'hurler qui venait de l'assaillir...

Plus aucune échappatoire... Il le savait. Il... C'était de sa faute en plus. Quelle idée de partir sur un tel pari.

"- J'le suis pas, mais s'tu veux faire les missions à ma place vas-y, hein. Et m'appelle pas comme ça ! Et j'en ai des goûts, j'te signale !"

Un regard sur l'écran, les explications venant avec... Deux mois... Deux mois pour réussir à prouver qu'il pouvait l'avoir, deux mois où... Il se doutait que cela serait problématique, que les chances étaient minimes... qu'il y avait lus de chance pour que ce soit lui qui y laisse des plumes. Les orbes bleus lisaient naturellement tout, habitué à cela.

Et la provocation... Ces quelques mots qui firent qu'il releva la tête, grognant. Le regard brillant, une vraie cocote-minute interne alors qu'il allait signer ce contrat. Cet élément qui venait littéralement de lier leurs - plus que probablement "son" - destins.

"- Comme si j'avais peur ! Tsss, j'te l'aurais pas lâché sinon, débile ! Et bien sûr qu'j'ai compris, t'penses quoi ?! J'suis pas con, non plus !"

Foutu. Il était foutu... Il le savait parfaitement, il savait qu'il venait de signer réellement ce qu'il ne fallait pas... Mais c'était trop tard. Se lancer là-dedans, sans aucune idée de comment faire... Même en réfléchissant, il ne voyait pas comment le mettre à mal et il ne pouvait pas employer la force pour, tout de même. Les "idiot, débile" se succédaient dans son cerveau. Il lui rendait le téléphone, attrapant les cartons vides et allant les jeter avant de revenir dans la pièce, toisant le brun, le doigt se pointant vers lui.

"- On verra qui d'nous deux l'emportera cette fois et sera l'chien d'l'autre. Bon, maintenant, tu m'dis si t'as un truc pour moi d'main ou j'vais d'voir me débrouiller pour te sortir les vers du nez ?"

Étrangement, la réponse à qui l'emporterait... IL l'avait... même si il ferait tout pour éviter de finir par être réellement le chien du brun. Même sans l'être... il s'amusait déjà un peu trop à ce niveau. Son coeur se serrant à nouveau... Ce n'était pas comme ça que leur relation allait vraiment s'améliorer... mais il était trop tard pour faire machine arrière.
Dazai Osamu

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could you kill me ?

C’était que le plus suicidaire des deux, au final, ce n’était pas celui qui s’amusait à jouer à la roulette russe ! C’était le petit roux ! Il avait accepté un pari qu’il était sûr et certain de perdre ! Enfin, ce n’était pas un problème pour Dazai : au pire... En fait, pas au pire ! Le brun savait qu’il allait gagner et qu’il allait enfin avoir le roux comme chien à vie ! Bon, il fallait juste assurer ses arrières. Il le connaissait, le sale petit Chuuya ! Il allait trouver un moyen de ne pas respecter sa parole alors, cette fois, le brun assurait ses arrières : il créait un vrai contrat et faisait en sorte que l’autre soit au courant de toutes les modalités.

La ferme, Kiki. ricanait-il en lui montrant l’écran. Il va falloir t’y habituer, ça va devenir ton prénom dans deux mois. Ou choupette, certains appellent leur chien Choupette !

Comment être certain qu’il signe ? Le provoquer. Tous les deux, ils avaient un certain égo, une fougue liée à leur jeunesse et ils ne supportaient pas d’être faible face à cet adversaire qu’on leur avait coltiné comme partenaire depuis trois ans maintenant ! Chuuya le fusillait du regard, Dazai souriait, fier de sa prochaine victoire... Il venait de signer la fin de sa liberté : il allait être son chien ! Après avoir évité la victoire du brun, il n’aurait pas d’autres choix que d’accepter la fatalité, cette fois !

On ne sait jamais. Je te connais, tu sais, tu aimes faire n’importe quoi et ne pas respecter ta parole comme lors de l’enquête nous ayant mené à Randô.

Lorsque le contrat était aussi signé par le plus vieux des deux, il reprit son téléphone, transforma le fichier en .PDF pour ensuite, envoyer le mail autant à son adresse e-mail qu’à celle de son partenaire de mission et d’affaires.

Eh bien, on peut commencer ta descente aux Enfers ! Essaie donc de me tirer les vers du nez par rapport à ta mission !

Il lui tirait la langue, remettant son téléphone en place – en ayant mis le mail en favori pour ne pas le perdre – et il descendait de sa chaise pour aller se servir à boire, oubliant totalement de remettre la table. La propreté ? Chuuya s’en occuperait très bien tout seul, il le savait ! Dazai n’avait qu’à attendre et se laisser servir sur les fesses, c’était le principe du duo : le brun commandait, le roux exécutait. Le brun n’avait qu’à se la couler douce pendant que le roux obtenait des résultats et, surtout, de l’argent !

Tu peux même essayer la torture mais tu sais très bien que tu ne sauras pas me faire parler.

Nakahara Chûya

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"- Oh ta gueule !"

La radicalité, toujours. Il l'énervait, le rendait dingue... sa simple présence lui donnait envie de rager. Il le haissait... pourquoi avait-il un jour pensé qu'ils pourraient être plus que de simples partenaires de boulot ? Pourquoi avait-il espéré ce genre de chose ? Le jeune adulte n'en savait rien...

Et il était trop tard pour revenir sur les termes du contrat. Sur cet élément anodin pour certains, mais qui venait de lier la vie du roux à celle du brun... s'il perdait il était fichu.

Il le fusillait du regard. Non. Il n'avait pas perdu ce jour-là. Absolument pas. Et puis... les mots "descente en Enfer. Réussir a lui tirer les vers du nez pour la mission" ...

BORDEL ! SI MÊME POUR ÇA IL S'Y METTAIT...

"- Tu t'fiches d'moi ? Je la sais comment la mission s'tu m'dis rien... ?"

Il n'allait pas fouiller les affaires du brun quand même et la torture... la moue se changeait, le dégoût se voyant parfaitement. Il en était incapable... il était foutu... il le savait et il avait foncé dedans. Par orgueil, pour prouver que... mais quel débile...

Personne ne l'emportait mentalement et intellectuellement face à Dazai. Pourquoi... mais pourquoi avait-il fait ça ? Il se mouvait pourtant, se mettant devant lui, croisant les bras.

"- s'tu veux qu'je ramène du fric donne moi les éléments, merde"

Un langage bien à lui... bien... il serrait les dents. Il ne voyait aucune solution... mais il n'allait pas déjà lui dire "tu as gagné, vas y, fais ce que tu veux de moi". Non. Son égo parlait, revenait en quatrième vitesse. Il fixait celui aux yeux rouges, fixait son partenaire et colocataire sans aucune honte. Soit il lui arrachait les mots de la bouche, soit il devait lui prendre son téléphone pour avoir le tout. Super...

Ou il avait noté sur un papier ? Aaaaaah il en avait marre...

"- R'files moi c'qui est important au moins !!"

La ville où se rendre, la ou les cibles... juste le strict minimum... c'était tout ce qu'il lui fallait, tout ce dont il avqit besoin et il se doutait que le brun ne lui dirait rien. Le poing se serrant, naturellement.

Ce type l'énervait... et il vivait pourtant avec lui. Ils cohabitaient... même si Dazai faisait des tentatives de suicide, cela ne changeait rien au fait que... que le roux l'arrêtait dès qu'il le pouvait.

La langue claquait.
Il s'était foutu dans la merde seul...
Il allait devoir en sortir...
Seul.

Il se détournait, rageur... contre lui surtout. Marchant jusqu'à sa porte, l'ouvrant... mais restant ainsi, sans bouger plus.

"- J'dois me débrouiller ? Okay. T'vas voir qu'je trouverai !"

Ego mal placé. Orgeuil trop présent. Mais il était ainsi... si la réponse ne lui venait pas, il irait à cette dernière.
Dazai Osamu

Dazai Osamu


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Métier : faussaire ; "tueur à gages" ; en cours de recréer la Mafia Portuaire
Monde de résidence : Harlan - Night City
J'ai traversé le Léthé depuis : quelques semaines, trois max'.
Niveau & vitesse de rp : entre 500 et 1000 mots ; 1x par mois.

   
could you kill me ?

Les duels intellectuels, ils étaient toujours menés par le brun. Son seul égal était l'homme qui avait engagé les deux adolescents et qui en avaient fait les plus grandes armes de son organisation. L'arme au pouvoir inégalable. L'arme à la réflexion aussi poussée qu'un stratège militaire aux décorations multiples. Chacun des deux avait une spécificité réelle : les poings ou le cerveau. Le cerveau décelait les faiblesses de leurs ennemis ou les failles possibles et il mettait en place le plan que les poings se feraient une joie d'exécuter, frappant et annihilant tout sur leur passage.

Le regard rouge se portait sur le jeune homme face à lui et un sourire, autant malicieux qu'heureux, s'affichait sur les lèvres du suicidaire. S'il pensait pouvoir s'en sortir seulement en parlant d'argent, il se mettait le doigt dans l'oeil ! Tous les deux pouvaient vivre des années sans aucune rentrée financière grâce à ce qu'ils avaient eu avant.

"Le fric, comme tu dis, je peux très bien le ramener moi-même... Mais ce serait épuisant."

Il soufflait de façon théâtrale : c'était qu'il était le cerveau, donc il n'avait pas à se faire suer pour ramener des billets chez eux ! Non, non ! Que du contraire, c'était à Chûya d'user de sa seule qualité : celle d'être un bon toutou et de ramener la cible - en somme : l'argent - dans leurs poches !

"La supplication ? C'est ça, ta méthode ? Je te croyais plus... En fait, non. - le brun croisait les bras, se tapotant le menton de son index - Tu vaux toutes mes attentes : simple d'esprit et juste bon à japper ! Gentil, Kiki !"

Un rire à la dernière phrase, Dazai observant son partenaire s'en aller, lui disant qu'il se débrouillerait seul... Un autre rire :

"Pars donc... On verra quand tu reviendras, suppliant et acceptant déjà ta défaite ! riait le brun."

Fin du RP.

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